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20 janvier 2006

HERODOTE

Personne n’est assez fou pour préférer

la Guerre

à

la Paix

En temps de Paix les fils ensevelissent leur père

En temps de guerre, les pères ensevelissent leurs fils

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20 janvier 2006

NOTRE JEUNESSE A DE MAUVAISES MANIERES

Les enfants d'aujourd'hui ne se lève plus lorsque un Monsieur, d'un certain âge, entre dans la pièce où ils se trouvent, ils contredisent leurs parents, ...

1 - Notre monde a décliné en ces dernières années. Les enfants n'écoutent plus leurs parents. La fin du monde est proche.

2 - Cette jeunesse est fondamentalement gâtée, méchante, incrédule et paresseuse. Nous ne verrons plus la jeunesse d'antan. Elle ne réussira pas à sauvegarder notre culture.

3 - Notre jeunesse aime le luxe et a de mauvaises manières, elle méprise l'autorité et ne respecte plus l'âge.

Qui, à votre avis, écrivit ces critiques bien senties ?

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1 - la première émane d'un prêtre égyptien il y a environ 5 000 ans.

2 - on a trouvé la deuxième, gravée sur une brique de Babylone, il y a au moins 3 000 ans.

3 - et la troisième est signée du philosophe grec Socrate !

Comme quoi ... Ce qui est fort rassurant, il n'y a rien de nouveau sous le soleil !

De quoi nous inciter à porter un regard plus indulgent sur nos jeunes d'aujourd'hui.

20 janvier 2006

PAPA

  6 ans    :       Papa sait tout

  9 ans    :       Papa sait beaucoup de choses

12 ans    :       Je pensais que Papa savait plus

15 ans    :       J'en sais autant que Papa

20 ans    :       Décidément Papa sait peu de choses

30 ans    :       Nous pourrions tout de même demander l’avis de Père

40 ans    :       Papa sait quand même quelque chose

50 ans    :       Père sait tout

60 ans    :       Ah si nous pouvions encore demander l’avis de Père

19 janvier 2006

Gabriel GARCIA MARQUEZ

Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette en chiffon et qu'il m'offre un morceau de vie, je profiterais de ce temps le plus possible.

Je suppose que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais en définitive, je penserais à tout ce que je dis.

Je donnerais une valeur aux choses, pas pour ce qu'elles valent, mais pour ce qu'elles signifient.

Je dormirais peu, je rêverais plus, je crois que chaque minute passée les yeux fermés représente soixante secondes en moins de lumière.

Je marcherais quand les autres s'arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment.


            Si Dieu m'offrait un morceau de vie, je m'habillerais simplement, me déshabillerais sous le soleil, en laissant nu non seulement mon corps, mais aussi mon âme.

Je prouverais aux hommes combien ils se trompent en pensant qu'on ne tombe plus amoureux en vieillissant et qui ne savent pas qu'on vieillit lorsqu'on cesse de tomber amoureux.

Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul. J'enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l'âge, mais avec l'oubli.

J'ai appris tant de choses de vous, vous les hommes...

J'ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le véritable bonheur réside dans la manière de l'escalader.

J'ai appris que quand un nouveau-né serre fort de son petit poing, pour la première fois, la main de son père, il le retient pour toujours.

J'ai appris qu'un homme n'a le droit d'en regarder un autre de haut que pour l'aider à se relever.

J'ai appris tant de choses de vous, malheureusement elles ne me serviront plus à grand chose, car lorsqu'on me rangera dans ce coffre, je serai malheureusement mort.


Dis toujours ce que tu sens et fais ce que tu penses.

Si je savais que je te vois dormir aujourd'hui pour la dernière fois, je t'embrasserais très fort et je prierais le Seigneur pour pouvoir être le gardien de ton âme.

Si je savais que ce sont les dernières minutes où je te vois, je te dirais "je t'aime", sans présumer bêtement que tu le sais déjà. Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses, mais si jamais je me trompe et que je n'ai plus que ce jour, j'aimerais te dire combien je t'aime et que je ne t'oublierai jamais.


Le lendemain n'est garanti à personne, qu'il soit jeune ou vieux. Aujourd'hui peut être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes. N'attends pas, fais-le aujourd'hui, car si demain ne vient pas, tu regretteras sûrement de n'avoir pas pris le temps d'un sourire, d'une caresse, d'un baiser, car tu étais trop occupé pour pouvoir faire plaisir.


            Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime-les et prends soin d’eux . Prends le temps de leur dire "je regrette", "pardonne-moi", "s'il te plaît" , "merci" et tous les mots d'amour que tu connais.

Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer. Montre à tes amis et aux êtres chers combien ils sont importants pour toi.

                                                                                  Gabriel Garcia Marquez

31 décembre 2005

Ephémères coquelicots

coquelicots22

EPHEMERE

F.M.R

les faits m'errent

LES FAIX MERES

Fernande aime Robert

pour la vie !

EPHEMEre  o

EPHEMERE

Prenez gardes aux femmes éphèmères qu'un rien enflamme et fait mères

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31 décembre 2005

LA LEGENDE DE KAYDARA

A  tous ceux qui ont toujours voulu tout savoir sur Kaydara sans jamais oser le demander...

KAYDARA est un conte initiatique Peul issu de la tradition orale, retranscrit par Amadou Hampâté Bâ.

A travers les aventures de trois compagnons voyageant dans le monde souterrain des significations et des symboles vers la demeure du lointain et bien proche Kaydara, dieu de l’or et de la connaissance, le conte narre en fait l’histoire d’une quête dont le but est la réalisation plénière de l’individu parvenu à percer le mystère des choses et de la vie.

Cette quête n’aboutira de façon heureuse que pour un seul des trois voyageurs.

Plus tard, devenu roi sans l’avoir cherché, prêt à tout abandonner encore une fois pour obtenir la connaissance, il recevra de Kaydara lui-même, venu le visiter sous l’apparence d’un vieux mendiant en haillons, les explications des symboles rencontrés au mystérieux pays souterrain de Kaydara.

Ainsi Kaydara est le dieu de l'or et la connaissance chez les Peuls. Polymorphe quand il se rend visible, il choisit de préférence les traits de petits vieux difformes et mandiants pour mieux égarer les opportuns et les superficiels.

Dieu de l'or, il se trouve sous la terre, comme l'or et le voyage souterrain à sa recherche passe par onze couches de profondeur, soit onze épreuves, onze symboles jusqu'à ce que le pèlerin se trouve devant l'esprit surnaturel qui lui octroie le métal sacré.

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